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Zatoichi 02: The Tale of Zatoichi continues

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14 critiques: 3.41/5

visiteurnote
Scalp 3
Sauzer 3
Manolo 3
koalaurent 3.25
k-chan 4
JoHell 3.75
Jérémy 3
Izzy 3.5
Hojo 3.75
hkyume 3.5
Hidelirium 3.75
Christian D 3
Bigbonn 3.75
Bastian Meiresonne 3.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Allez hop, une deuxième couche pour le plaisir ! (quand on sait qu'il y en a pas moins d'une trentaine, miam)

Scénario plus intéressant que le premier à mon goût, dont il se base beaucoup d'ailleurs pour faire cette suite. Quelques petites surprises autours de personnages hautement travaillés sont façonnées dans cet épisode. Encore une fois, on ne peut s'empêcher de regarder ensuite le prochain de la série, surtout que le n°02 est particulièrement court (1h10), on a même presque l'impression que la fin a été coupée... Allez hop, en route pour le n°03 :D

31 janvier 2005
par koalaurent


Une suite décevante

Le succès imprévu de Zatoichi à bien sur conduit à une suite. À cette époque le cinéma Japonais était sur son déclin. Dans les années 50, ont réalisait jusqu'à plus d e600 films par années. Paradoxalement, la panique des maisons de production, à conduit, à mon humble avis, aux meilleurs films. En effet, je considère le cin.éma international des années 60-70 comme le meilleurs, le plus inventif, le plus jouissifs. La Daie était en faillite. Alors que la Nikkastu se spécialisait en film d'action (bien sur aucune ressemblance avec nos blockbuster, mais c'est comme ça qu'ils disaient) et la Toei en Yakuza eiga, la Daei se dirigeait carrément vers la fin. Avec le succès de Zatoichi, elle a eu un répit jusqu'au années 70. Donc, on a ici une suite. Comme je le disais plus tôt dans ma critique du premier Zatoichi, cette série est intéressante d'un point vu historique. En effet, elle suit les courants cinématographique. Les Zatoichi des années 70 par exemple sont plus sanglant, plsu funky. Le Zatoichi de 1962 est classique et ressemble aux traditionnel chambara. Encore tourné avec un petit budget, ce film est moins cohérent. Même si il risque de plaire beaucoup plus que le premier aux spectateur plus habitué aux rythme à l'américaine et aux fans d'actions. Il y a plus de combats, plus de duel. Mais la cohérence dramatique fait défaut. (drôle, ma critique est exactement le contraire de celle du site ). Alors que dans le premier il y avait une unité de lieu et d'action: la rivalité entre deux clans yakuza et un eventuel affrontement, ici on s'éparpille. Par exemple, dans le premier Ichi se liait d'amitié avec Hirate et Otane. Ici, la prostitué avec qui il couche, est subitement Éjecté du film. Bien sur il ya le frère manchot de Zato. Mais j'ai eu le sentiment de ne pas le connaitre. Ichi le rencontre 2 fois, on a beau le suivre un peu, on ne voit qu'un ronin peu sympa qui soudain, est le frère de Zato. Bien sure tout est là, mais à peine élaboré. Au lieu de montré, ici tout est dit. Comme dans un film Américains. La psychologie de Zatoichi passe par les dialogues, on explique, au lieu de démontrer. Éparpillement serait le mot. Généralement, le film est considéré comme assez moyen. Je dis bien généralement, car certains l'aime mieux que le premier pour cause d'action et de rythme plus rapide. mais c'est ici que moi je décroche. Tout va plus vite, mais on ne s'arrête jamais sur rien. Sauf lors du duel.. Pour moi, ça ressemble à une visite guidé. Par contre heureusement que l'on tournait vite à l'époque, car sans prendre le temps de respirer, le troisième Zatoichi était dans les salles. Et celui çi devrait réconcilier les fans du premier avec les fans du deuxième. Un film avec plus d'Action et plus de tragédie. En fait, pour moi le 3 est un parfait exemple des meilleurs chambara des années 63-65. Tout comme les Zatoichi des annees 70 seront plus près du films d'exploitation, alors que c'était la mode. Encore une fois, les sous-titres sont plus que moyens. à noter que le frère de Zato est joué par Tomisaburo Wakayama, le frère de Katsu dans la vie et future Lone Wolf. Les duels sont encores assez primitifs, mais soyez patient, le meilleurs reste à venir. Le 3 offrira une grosse évolution. N'oubliez jamais que Zatoichi est la série qui a influencé le films d'art martiaux. King Hu a`fait Come Drink With Me tel qu'il est entre autre pour faire concurrence aux succès de Zatoichi. Sir Run Run Shaw avait demandé aux réalisateurs de créer un genre de films de sabre qui aurait le meilleurs des chambara japonais tout en exaltant la culture chinoise. Ceux qui ont vu des documentaires ou des livres sur le cinema d'arts martiaux, savent que plusieurs ce sont inspiré de Zatoichi. Cette série est un véritable résumé du film de sabre. Alors que Sanjuro y allsit d'un geyser de sang, Zatoichi perfectionnera les techniques martial du Kendo dans une structure narrative. Il faut donc être indulgent face aux deux premiers films. Se souvenir que ce sont des films à petit budget, mais si on y regarde bien, les combats sont autant, sinon meilleurs que ceux de Yojimbo réalisé à la même époque par exemple (d'un point de vu martial il va s'en dire.. quoi que je ne suis pas le plus grand fan de Yojimbo).

30 septembre 2002
par Christian D


Faux frères

Second épisode de la longue série, tourné dans la foulée du premier. A noter que si les futurs épisodes tiendront seuls, celui-ci s'appuie directement sur le premier, puisqu'il reprend bon nombre de personnages et que l'intrigue sera difficilement assimilable dan son ensemble par ceux qui n'auraient pas vu le premier. Premier constat (et de taille) : le scénario sera bien moins abouti que le premier. Sans doute écrit en toute hâte pour profiter de l'énorme succès du premier, l'histoire s'éparpille dans tous les sens et est constitué de deux parties bien distinctes, dont la première voit Zatoichi affronter un clan mené par un yakuza pris de folie et la seconde confronter le chef de clan du premier épisode. Afin de continuer l'exposition du personnage, le scénariste a imaginé un frère, brigand des grands chemins, à Ichi. Ceci renforcera la destinée tragique du masseur aveugle, mais tombe comme un cheveu sur la soupe dans le présent scénario; il aurait été plus judicieux de consacrer un épisode entier sur leur confrontation, ou du moins développer bien davantage ce personnage. Toujours concernant le développement du personnage d'Ichi, lui est donné une dimension plus comique, amorçant sa description en tant que héros tragique non dénué d'une pointe d'humour bien mieux exploité par la suite. La scène d'ouverture est une nouvelle fois illustratrice de ses principaux traits de caractère : alors qu'un clan de yakuzas fait évacuer de pauvres gens d'un bateau, Ichi feint une nouvelle fois une insolence maladroite due à son handicap en jouant à l'endormi étourdi. Jeté à l'eau, il aura eu le temps de jouer un mauvais tour à son bourreau, un yakuza arrogant. Le cinéaste assurant la relève de Mitsumi à la réalisation assure la parfaite reprise des méthodes appliquées auparavant : mêmes cadrages, même souci d'inserts plus calmes situant les environs et s'attachant brièvement à la vie de l'époque et enfermant son personnage principal dans un cadre coupé juste au-dessus de sa tête. Il use de moins de gros plans et évite les fioritures stylistiques d'éléments intégrés au sein d'un cadrage tel qu'en raffole Mitsumi. Un travail d'artisan, mais manquant d'une touche personnelle. Bien moins abouti que le premier, le second épisode sert encore de mise en place de l'univers et du développement du personnage de Zatoichi, mais n'est qu'au final que de moyenne facture.

07 juillet 2005
par Bastian Meiresonne


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